Salaire d'un orthodontiste
Salaire moyen, début de carrière, exercice libéral : tout savoir sur les revenus d’un orthodontiste.
L’orthodontie est l’une des spécialités les plus prestigieuses du secteur dentaire. Elle associe expertise médicale, esthétique du sourire, technologies de pointe et suivi personnalisé des patients. Mais c’est aussi une voie qui offre des perspectives de rémunération particulièrement attractives.
Combien gagne réellement un orthodontiste en France ? Quels sont les écarts de revenus selon le statut (libéral, salarié, hospitalier), l’expérience ou la région ?
Cette page propose une analyse complète et actuelle de la rémunération dans ce métier. Elle vous aidera à mieux comprendre pourquoi de plus en plus de professionnels choisissent de se spécialiser dans ce domaine.
Et si vous êtes à l’aube de votre projet professionnel, sachez que l’École Supérieure d’Orthodontie (ESO) propose une formation conçue pour vous préparer à exercer en tant que praticien compétent, confiant et autonome, en seulement 15 mois.
Un salaire moyen nettement supérieur à celui d’un dentiste généraliste
Un orthodontiste perçoit en moyenne 120 000 euros bruts par an, soit environ 10 000 euros bruts mensuels. Après déduction des charges et cotisations, cela représente un revenu net situé entre 6 000 et 9 000 euros par mois.
Ces chiffres, bien supérieurs à la moyenne nationale des professions médicales, s’expliquent par la technicité des soins, la spécialisation requise et la durée des traitements, souvent étalée sur plusieurs mois voire plusieurs années.
En début de carrière, un orthodontiste gagne entre 3 800 et 4 500 euros nets mensuels, avec une progression rapide selon le mode d’exercice choisi.
Rémunération selon le statut : libéral, salarié ou hospitalier
Le statut professionnel influence considérablement le niveau de revenus. Voici une comparaison claire des principales situations rencontrées :
| Statut d’exercice | Salaire mensuel brut moyen | Salaire net estimé | Observations |
|---|---|---|---|
| Libéral (cabinet privé) | Jusqu’à 22 000 € | Environ 9 100 € | Revenus très élevés, mais gestion lourde |
| Salarié (clinique privée) | 6 000 € à 10 000 € | 5 000 € à 8 000 € | Stabilité et sécurité de l’emploi |
| Salarié (hôpital public) | 2 000 € à 3 100 € | 1 700 € à 2 600 € | Grille fixe, peu d’évolution, peu de postes |
| Début de carrière (tous statuts) | 4 000 € à 5 500 € | 3 800 € à 4 500 € | Progression rapide selon l’accompagnement |
À noter que de nombreux praticiens commencent en tant que salariés, notamment en clinique, avant de s’installer en libéral.
L’École Supérieure d’Orthodontie accompagne ses étudiants dans cette transition, avec un suivi post-formation, du mentorat et des modules spécifiques sur l’installation en cabinet libéral.
Exercice libéral :
liberté et revenus élevés
L’exercice libéral est le plus rémunérateur. En moyenne, un orthodontiste libéral génère un chiffre d’affaires de 22 000 euros bruts par mois. Une fois les charges déduites, le revenu net est d’environ 9 000 euros.
Les praticiens installés dans les zones à forte demande ou ayant une spécialisation différenciante (orthodontie invisible, traitements chirurgicaux, aligneurs numériques) peuvent atteindre voire dépasser ce seuil.
Les charges professionnelles incluent les cotisations sociales (jusqu’à 45 %), le matériel, le personnel, les logiciels de gestion, l’assurance professionnelle et la location du local.
L’ESO vous prépare à cet environnement dès votre première année. À travers un stage clinique de 6 à 12 mois, vous apprenez à gérer des cas complexes et à mettre en place les protocoles de traitement les plus avancés, tout en travaillant sur votre propre projet d’installation.
Le salariat : sécurité, stabilité et perspectives mesurées
En clinique privée, un orthodontiste salarié peut espérer un salaire net de 5 000 à 8 000 euros par mois, parfois complété par des primes ou une part variable. Le cadre est stable, organisé, et libère le praticien des contraintes de gestion.
À l’hôpital public, les salaires sont fixés par la grille indiciaire de la fonction publique hospitalière. Ils évoluent lentement avec l’ancienneté. Le revenu brut varie de 2 000 euros à un maximum d’environ 3 100 euros par mois. Les postes hospitaliers en orthodontie restent rares en France.
Le programme de formation de l’ESO permet de se préparer à tous les environnements d’exercice, et offre une large ouverture professionnelle grâce à l’expertise clinique acquise et à l'encadrement personnalisé.
Des écarts de rémunération importants selon les régions
La rémunération d’un orthodontiste varie également selon la région d’implantation. Voici une comparaison des salaires bruts moyens constatés :
| Statut d’exercice | Salaire mensuel brut moyen | Observations |
|---|---|---|
| Bourgogne-Franche-Comté | Jusqu’à 16 000 € | Besançon en tête avec plus de 16 100 € |
| Provence-Alpes-Côte d’Azur | 12 100€ à 16 000€ | Fort potentiel dans les zones littorales |
| Île-de-France | Environ 12 000 € | Concurrence forte mais demande très soutenue |
| Pays de la Loire | 11 850 € | Bon équilibre entre qualité de vie et rémunération |
| Centre-Val de Loire | 11 400 € | Zones à fort potentiel d’installation |
| Nouvelle-Aquitaine, Grand Est | Environ 11 000 € | Moins saturées, opportunités d’installation importantes |
| Auvergne-Rhône-Alpes | 10 800 € | Rémunération plus modérée dans les grandes villes |
L’ESO accompagne chaque étudiant dans l’élaboration de son projet professionnel et dans le choix stratégique de sa zone d’installation.
Une progression de carrière rapide avec l’expérience
Les praticiens les mieux formés à l’orthodontie numérique et esthétique sont aujourd’hui les plus recherchés. C’est précisément cette orientation que développe l’ESO : tous les traitements sont abordés dès la première année, avec une immersion clinique encadrée, et un accompagnement continu sur les cas réels.
En 5 à 7 ans d’exercice, un orthodontiste peut facilement doubler voire tripler son revenu initial.
Cette évolution dépend de plusieurs facteurs :
- Nombre de patients traités
- Type de traitements proposés
- Tarification pratiquée
- Positionnement et réputation du cabinet
Pourquoi choisir l’ESO pour se former à l’orthodontie ?
L’École Supérieure d’Orthodontie propose un programme intensif et progressif, permettant de devenir praticien en orthodontie en 15 mois, et d’exercer rapidement avec des compétences cliniques solides.
- 656 heures de cours réparties sur 3 ans
- Formation à l’orthodontie numérique, aux technologies 3D, à la biomécanique
- Stage clinique intensif de 6 à 12 mois
- Coaching personnalisé et mentorat post-formation
- Apprentissage de toutes les typologies de traitement : multi-attaches, linguale, aligneurs, vis d’ancrage
- Séminaires cliniques, cas supervisés, accompagnement à l’installation
L’ESO forme chaque étudiant à devenir un praticien compétent, mais aussi un professionnel indépendant, capable de construire sa carrière à son image.
FAQ - Questions fréquentes
Le salaire moyen s’élève à 120 000 euros bruts par an, soit environ 10 000 euros bruts mensuels. Le revenu net varie généralement entre 6 000 et 9 000 euros par mois.
Oui. Le libéral est le statut le plus rémunérateur, avec un chiffre d’affaires mensuel pouvant atteindre 22 000 euros bruts, soit un revenu net estimé autour de 9 000 euros mensuels.
En début de carrière, un orthodontiste peut espérer gagner entre 3 800 et 4 500 euros nets par mois. Cette rémunération évolue rapidement selon le statut et la qualité de la formation reçue.
Les régions comme la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, ou encore les Pays de la Loire offrent une combinaison idéale entre forte demande et faible concurrence. L’Île-de-France et la région PACA restent très rentables mais plus concurrentielles.
Oui, c’est possible pour un orthodontiste libéral expérimenté, avec une activité soutenue et une offre de soins diversifiée (aligneurs invisibles, traitements chirurgicaux, etc.).
Les orthodontistes hospitaliers ont des revenus plus modestes, compris entre 2 000 et 3 100 euros bruts par mois, mais bénéficient d’une grande sécurité de l’emploi
L’expérience est un facteur clé. Avec 5 à 10 ans d’exercice, un orthodontiste peut facilement doubler voire tripler son revenu initial.
Oui. Le programme permet de commencer à pratiquer en cabinet dès le 15e mois de formation, avec une maîtrise complète des fondamentaux cliniques et techniques.
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