Où peut exercer un orthodontiste ?
Découvrez dans ce guide les différentes possibilités d'exercice pour un Orthodontiste à l'issue de sa formation.
Spécialiste de l’orthopédie dento-faciale, l’orthodontiste intervient pour corriger les malpositions dentaires et les anomalies des mâchoires. Si la majorité exerce en cabinet libéral, d’autres choisissent des cadres différents : centres dentaires, hôpitaux, universités ou structures internationales.
Ces multiples possibilités d’exercice reflètent la richesse du métier, et s’adaptent aux profils comme aux projets des praticiens.
À condition d’être bien formé, il est possible de construire une carrière sur mesure, en phase avec ses aspirations cliniques, personnelles et professionnelles.
Où exercer ?
- L'exercice en libéral
- Centres dentaires et cliniques privées
- À l'hôpital ou à l'université
- À l'étranger
Exercer en libéral : le choix majoritaire
Ouvrir ou rejoindre un cabinet
En France, plus de 80 % des orthodontistes choisissent le libéral. Ce mode d’exercice offre une autonomie totale dans l’organisation du travail, la sélection des équipements et la gestion de la patientèle.
Le praticien peut s’installer seul ou s’associer à d’autres professionnels. Il endosse alors aussi un rôle de chef d’entreprise, responsable des aspects juridiques, logistiques, fiscaux et humains du cabinet.
À l’École Supérieure d’Orthodontie (ESO), cette réalité entrepreneuriale est prise en compte dès la formation. Les étudiants bénéficient d’un accompagnement à l’installation et apprennent à piloter leur projet professionnel dans ses dimensions cliniques et organisationnelles.
Une activité centrée sur le suivi
Exercer en cabinet implique également de s’adapter aux contraintes de la patientèle, en particulier les enfants et les adolescents. La demande est concentrée en dehors des heures scolaires : mercredis, soirées, vacances.
Les suivis sont réguliers, les traitements évolutifs, et la relation de confiance est centrale. Une bonne gestion du planning, de la communication et du suivi thérapeutique est donc indispensable.
À l’École Supérieure d’Orthodontie (ESO), cette réalité entrepreneuriale est prise en compte dès la formation. Les étudiants bénéficient d’un accompagnement à l’installation et apprennent à piloter leur projet professionnel dans ses dimensions cliniques et organisationnelles.
Centres dentaires et cliniques privées : structure et stabilité
Un cadre collectif et organisé
Travailler dans un centre dentaire ou une clinique privée permet d’intégrer une structure équipée, organisée et collaborative. Le praticien évolue au sein d’une équipe de spécialistes : chirurgiens-dentistes, prothésistes, assistants.
La gestion administrative est assurée par la structure. L’équipement est souvent mutualisé et de haut niveau. Le praticien peut ainsi se concentrer pleinement sur le soin, dans un environnement stable.
Le salariat : sécurité et confort
Dans ces structures, l’orthodontiste est salarié. Il bénéficie d’horaires fixes, d’un planning optimisé et d’un revenu régulier. Cette formule est particulièrement adaptée aux jeunes diplômés ou aux praticiens recherchant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
À l’ESO, les étudiants expérimentent ces structures dès leur formation, grâce à un stage clinique encadré. Cela leur permet d’évaluer leurs préférences et de choisir leur futur cadre d’exercice en toute connaissance de cause.
Orthodontiste à l’hôpital ou à l’université
Un rôle spécifique en milieu hospitalier
L’exercice hospitalier concerne généralement des orthodontistes formés à la prise en charge de cas lourds ou complexes. Ils interviennent dans des services pluridisciplinaires, souvent en lien avec la chirurgie maxillo-faciale.
Ce type de poste est rare et exige un haut niveau d’expertise. Il est souvent accessible aux anciens internes ou aux praticiens ayant suivi un parcours académique soutenu, complété de diplômes universitaires spécialisés.
Enseigner à l’université
De nombreux orthodontistes choisissent de s’engager dans l’enseignement, en parallèle ou à la suite de leur pratique. Ils interviennent en faculté d’odontologie, dans les cours magistraux ou lors des stages cliniques.
Ce type d’activité permet de transmettre ses compétences, de participer à la formation des futurs praticiens, et de rester au contact des dernières évolutions scientifiques.
L’ESO partage pleinement cette culture : son équipe pédagogique est composée de praticiens expérimentés, investis dans la transmission et la pédagogie appliquée.
Exercer à l’étranger : opportunités encadrées
Une mobilité professionnelle croissante
L’orthodontie peut aussi s’exercer à l’international. De nombreux diplômés français choisissent de partir travailler en Europe, au Canada, dans les pays du Golfe ou en Asie, où la demande est forte et les perspectives attractives.
Ce projet nécessite une vraie préparation. Il faut non seulement maîtriser la langue du pays, mais aussi comprendre les systèmes de santé locaux et s’adapter aux attentes thérapeutiques et culturelles.
Faire reconnaître ses qualifications
La reconnaissance du diplôme français varie selon les pays. Certains l’acceptent tel quel, d’autres imposent des équivalences, des stages, ou la réussite à un concours d’entrée.
L’École Supérieure d’Orthodontie prépare ses étudiants à ces exigences, avec une formation tournée vers l’international : orthodontie numérique, traitement esthétique, aligneurs invisibles, gestion clinique avancée… autant de compétences immédiatement valorisables à l’étranger.
Comparatif des options d’exercice pour un orthodontiste
À l’issue de leur formation, les orthodontistes peuvent envisager plusieurs modèles d’exercice. Chacun offre ses avantages selon le niveau d’autonomie souhaité, le type de patientèle, ou le mode de vie recherché.
Vous désirez en savoir plus ?
Découvrez notre guide complet sur les études pour devenir orthodontiste.
| Type d'exercice | Statut | Avantages | Inconvenients | Idéal pour |
|---|---|---|---|---|
| Cabinet libéral | Indépendant | Liberté totale, revenus élevés, patientèle personnalisée | Charges lourdes, gestion complète | Praticiens autonomes, orientés business |
| Centre dentaire | Salarié | Cadre structuré, pas de gestion, stabilité | Moins d’autonomie, rémunération plafonnée | Débutants ou profils recherchant la sécurité |
| Hôpital public | Praticien hospitalier | Cas complexes, recherche, pluridisciplinarité | Peu de postes, rémunération modérée | Profils académiques, anciens internes |
| Université | Enseignant-chercheur | Transmission, stabilité, prestige | Activité clinique limitée, postes rares | Passionnés par la pédagogie |
| Exercice à l’étranger | Variable | Mobilité, perspectives nouvelles | Reconnaissance à obtenir, adaptation nécessaire | Praticiens mobiles, ouverts à d'autres cultures |
| Exercice mixte | Combiné | Diversité, enrichissement, équilibre pro/perso | Gestion complexe du temps | Profils curieux, polyvalents, expérimentés |
Le medworking : souplesse et partage
Le coworking médical – ou medworking – séduit de plus en plus de jeunes praticiens. Il permet de partager un cabinet, un plateau technique et des services (accueil, stérilisation, logiciels), tout en gardant une indépendance professionnelle.
Ce format réduit les charges fixes, favorise les échanges entre confrères et permet de débuter une activité libérale sans investissement lourd. Il s’inscrit dans une dynamique de collaboration et de flexibilité, particulièrement adaptée aux débuts de carrière.
Une pratique diversifiée
Beaucoup d’orthodontistes construisent aujourd’hui une carrière plurielle : cabinet + enseignement, libéral + centre de soins, activité clinique + missions humanitaires.
Cette diversité permet de varier les cas cliniques, d’élargir ses compétences et de trouver un équilibre professionnel sur mesure.
L’ESO encourage cette approche modulaire : chaque étudiant construit son propre projet d’exercice, en cohérence avec son profil et ses ambitions. La formation est conçue pour ouvrir toutes les portes.
Une formation pensée pour tous les modes d’exercice
L’École Supérieure d’Orthodontie prépare ses étudiants à exercer dans tous ces contextes : cabinet, centre, structure hospitalière, ou à l’étranger. Sa pédagogie unique mêle théorie, pratique clinique et développement professionnel.
- Formation complète sur 3 ans
1ère année : socle théorique
2e année : stage clinique
3e année : cas complexes et projet pro
- Prêt à exercer dès 15 mois
Développement des compétences cliniques dès la fin du 1er trimestre de la 2e année
- Stage clinique encadré (6 à 12 mois)
Développement des compétences cliniques dès la fin du 1er trimestre de la 2e année
- Encadrement expert
Enseignants praticiens, dirigés par le Dr Jean-Jacques Aknin, ex-président de la SFODF
- Tous types de traitements abordés
Aligneurs invisibles, multi-attaches, orthodontie linguale, corticotomies, vis d’ancrage
- Orthodontie numérique et esthétique
Outils de diagnostic numérique, CBCT, logiciels, planification digitale
- Coaching à l’installation professionnelle
Conseil stratégique, accompagnement juridique et comptable, organisation du cabinet
- Mentorat post-formation jusqu’à 18 mois
Suivi personnalisé des premiers cas, accès aux enseignants et à des retours de terrain
- Approche orientée projet
Chaque étudiant construit son propre modèle d’exercice selon ses ambitions personnelles
FAQ - Questions fréquentes
Oui, notamment dans les services de chirurgie maxillo-faciale, bien que ces postes soient limités.
Oui, environ 80 % des orthodontistes en France exercent en cabinet privé, en solo ou en association.
Oui, sous réserve d’obtenir une équivalence ou une autorisation d’exercice dans le pays concerné.
Oui, à l’université ou dans des écoles spécialisées comme l’ESO, souvent en parallèle d’une pratique clinique.
C’est une structure regroupant plusieurs praticiens salariés, avec une gestion centralisée et un plateau technique mutualisé.
Le Blog de l'ESO