Dr Andréa C.

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Quand avez-vous commencé l’école ?

J’ai commencé ma formation à l’ESO en octobre 2016. J’avais déjà une activité omnipratique en tant que salariée dans un centre dentaire mutualiste qui regroupe 5 chirurgiens-dentistes.

Qu’est-ce qui vous a donné envie au départ d’apprendre l’orthodontie?

Dès mes études dentaires, j’ai beaucoup apprécié les cours d’orthodontie. Une spécialisation à l’université n’était pas possible pour moi, mais l’organisation de l’ESO m’avait tout de suite beaucoup séduite, puisque je pouvais continuer mon activité.

Qu’est-ce qui vous a plu sur l’orthodontie pendant vos études?

En fait, depuis le lycée, j’aime beaucoup la physique et surtout ses aspects mécaniques. C’est vraiment cet aspect qui m’a fait m’intéresser à l’orthodontie.

Qu’est-ce qui vous plaît sur le métier maintenant que vous le pratiquez ?

Par rapport à l’omnipratique, l’activité d’orthodontiste implique un échange plus positif avec les patients. Il s’agit d’aider les patients sur des aspects fonctionnels, esthétiques, de correction du visage. Les traitements, sur la durée, rentre dans une dynamique de progression que j’apprécie dans mon travail. Pour l’anecdote : aujourd’hui, même dans mon activité omnipratique, je me prends à avoir continuellement un raisonnement orthodontique ! Ce n’est pas une erreur, ça aide vraiment à avoir une vision globale du patient et des traitements. Ce qui me stimule le plus dans le métier d’orthodontiste, c’est lorsque je sens que le patient me fait pleinement confiance et n’a pas/n’a plus de réticences. Qu’il est réellement enthousiaste. Ça me donne moi-même confiance en moi et en mon professionnalisme.

Comment s’est passé la progression de votre prise de confiance dans votre activité d’orthodontie ? Comment l’école vous y a aidé ?

A l’ESO, à côté des cours théoriques, on nous apprend différentes techniques de traitements. J’ai besoin de temps pour intégrer une première technique avant d’en aborder une seconde. Et surtout, surtout de la mettre en pratique. A chaque fois que je comprends les différentes étapes d’une technique, c’est un vrai déclic. Et j’essaie de le mettre en pratique au centre.

Quelles sont vos réussites dans votre vie professionnelle aujourd’hui ?

A la base, mon désir de me former en orthodontie est une démarche personnelle. Mais j’ai eu la chance d’être accompagnée par le centre dentaire dans lequel je travaille, où il n’y avait jusqu’alors pas d’orthodontie. J’ai dû donc tout organiser au centre pour faire de la place à l’orthodontie. Et l’école m’y a aidée. Ça va de l’aménagement de l’espace jusqu’à la formation des assistantes, en passant par le matériel. Cette implication dans cette organisation au centre est une vraie réussite pour moi. Aujourd’hui, en fin de 2e année, j’en suis à 70 cas (simples et complexes – mais qui ne nécessitent pas de chirurgie). Je suis rentrée en contact avec un prothésiste de ma région. On prend nos marques ensemble. Je cherche également un stomatologue et peut-être un parodontiste. Il faut se créer un réseau professionnel autour du centre. C’est important !