Dr Célia C.

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Quand avez-vous commencé l’Ecole ?

En octobre 2016. J’étais thésée depuis 3 ans et je travaillais (et je travaille toujours !) dans un cabinet en Suisse, près de Fribourg.

Qu’est-ce qui vous a donné envie au départ d’apprendre l’orthodontie ?

Je faisais beaucoup de pédodontie au cabinet, et je me suis rendue compte qu’il gagnerait, et moi aussi, à faire de l’orthodontie. Régulièrement j’envoyais mes jeunes patients consulter des orthodontistes et je me suis dit que c’était quelque chose que je pouvais apporter à mon cabinet.
Et puis, jeune, j’ai eu un traitement orthodontique, qui a changé ma vie ! Cette expérience m’avait depuis longtemps poussé à m’intéresser à l’orthodontie.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

Ce que j’aime, c’est la capacité qu’on a à changer la tête de quelqu’un !!!
Soigner une carie, c’est soulager le patient. C’est déjà bien !
Mais dans l’orthodontie, on améliore l’estime de soi des patients ! C’est extraordinaire !

Racontez-nous les étapes de votre progression et de votre prise de confiance. Avez-vous eu un déclic ?

Juste après mon inscription à l’ESO, j’ai fait beaucoup de recherches littéraires. J’ai beaucoup beaucoup lu. Je me suis constituée une bibliothèque. Une vraie bible. J’ai commencé par une approche très théorique.
La pratique est venue avec l’ESO. Puis j’ai étudié des cas chez moi. Ensuite, j’ai commencé à acheter du matériel pour me lancer au cabinet. C’est un autre monde qui s’est ouvert à moi. Ça n’a rien à voir avec l’omnipratique.
Ça a été une étape importante pour moi. Quelque chose de neuf.
Ensuite, j’ai pu me lancer dans mes propres cas. Et puis maintenant, il faut adapter le cabinet à mon activité. C’est une autre étape.

La 1ere année a été un peu longue et même laborieuse. Je me suis décoincée en 2ème année grâce à l’étude de cas. En fait, il y a eu un vrai déclic au mois de décembre dernier (c’est-à-dire au milieu de la 2e année).
Jusqu’alors, je trouvais ma formation trop théorique pour pratiquer l’orthodontie. Je n’avais pas assez confiance en moi. Mais à force de voir des cas cliniques à l’école, un jour, en décembre, j’ai compris que j’étais capable moi aussi, et qu’il fallait y aller. Je suis rentrée chez moi et j’ai commencé à baguer !

Comment l’école vous a aidé dans cette prise de confiance ?

L’admiration que j’ai pour les enseignants de l’ESO a énormément contribué à me mettre en confiance. J’ai besoin d’imiter des personnes dont j’admire le travail pour construire le mien.
Ce qui est bien, c’est qu’aujourd’hui, avec ma propre expérience, je suis même capable de dire que je ne suis pas d’accord sur certains cas ! Je vole de mes propres ailes !!!

Et aujourd’hui, quelles sont vos réussites dans votre vie professionnelle ?

Je suis aujourd’hui, en fin de 2ème année, extrêmement épanouie dans mes activités d’orthodontie à mon cabinet en Suisse.

Ça n’a pas toujours été simple. Mais aujourd’hui ça paie. Je gagne du temps sur beaucoup de cas. Je prends des patients que je ne prenais pas avant. Je fais plus de choses.
Au début de la formation, le chiffre d’affaire du cabinet a baissé. C’est normal, j’étais souvent absente. Mais aujourd’hui, fin de 2ème année, avec mon activité d’ortho, c’est beaucoup mieux.
Il y a encore des défis. J’ai par exemple besoin de recruter ou de former d’autres assistantes.