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]]>L’une des principales avancées apportées par le numérique réside dans la capacité à visualiser les structures anatomiques avec une précision sans précédent. Les techniques d’imagerie tridimensionnelle telles que la tomographie numérique et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ont permis aux orthodontistes d’explorer en détail les caractéristiques osseuses, dentaires et tissulaires de leurs patients.
Grâce à ces outils d’imagerie de pointe, les spécialistes disposent désormais d’une cartographie complète de la sphère oro-faciale. Ils peuvent ainsi détecter les moindres anomalies morphologiques, analyser finement les rapports occlusaux et évaluer avec exactitude les déplacements dentaires nécessaires. Cette vision globale et détaillée représente un atout majeur pour établir un diagnostic précis, prérequis indispensable à l’élaboration d’un plan de traitement optimal.
L’essor des logiciels de planification numérique a également constitué un tournant décisif en orthodontie. Véritable cerveau numérique, ces solutions informatiques offrent la possibilité de simuler virtuellement l’intégralité du traitement avant même son initialisation.
Les différentes étapes thérapeutiques peuvent ainsi être modélisées avec une grande fiabilité : de l’alignement des arcades à la correction de la malocclusion en passant par les déplacements dentaires et les mouvements osseux induits. Les praticiens disposent alors d’une véritable projection 4D du traitement et de ses résultats escomptés.
Cette capacité de prévisualisation 3D représente un avantage indéniable par rapport aux techniques conventionnelles. Elle permet d’anticiper les difficultés, d’affiner les objectifs thérapeutiques et d’ajuster avec précision les efforts biomécaniques à appliquer. Le succès du traitement s’en trouve décuplé.
Pour les patients, l’intérêt de cette anticipation virtuelle est également notable. Ils peuvent visualiser en amont les différentes étapes du traitement et le résultat final escompté. Cette projection concrète favorise l’adhésion du patient, élément clé de la réussite d’un traitement orthodontique parfois long et fastidieux.
Mais le numérique ne se limite pas à un simple outil de diagnostic et de planification. Il permet également la conception et la fabrication personnalisée d’appareillages dentaires parfaitement adaptés à la morphologie de chaque patient.
À partir des modèles numériques 3D issus des données d’imagerie, il est désormais possible de concevoir sur mesure des aligneurs transparents, des gouttières de contention ou tout autre dispositif orthodontique amovible. L’avantage est double : d’une part, le patient bénéficie d’un confort accru grâce à l’ajustement précis de l’appareil à sa denture. D’autre part, la mise en œuvre des mouvements dentaires souhaités s’en trouve grandement facilitée, optimisant ainsi l’efficacité du traitement.
Les techniques d’orthodontie numérique, telles que l’alignement transparent, permettent des traitements plus rapides en utilisant des forces légères et continues. Les contrôles réguliers peuvent également être effectués à distance grâce à la télémédecine, réduisant ainsi la nécessité de se rendre régulièrement chez l’orthodontiste.
Les techniques d’imagerie numérique utilisent moins de radiation que les techniques traditionnelles d’imagerie dentaire, réduisant ainsi les risques pour la santé du patient et de l’orthodontiste.
Les technologies numériques permettent une meilleure communication entre les orthodontistes, les dentistes et les patients. Les images numériques peuvent être partagées instantanément, facilitant ainsi la collaboration entre les différents professionnels de santé. Les patients peuvent également visualiser les résultats potentiels du traitement avant qu’il ne commence, ce qui peut augmenter leur motivation à respecter les consignes données par l’orthodontiste.
En résumé, l’apport du numérique en orthodontie est considérable. Il permet une analyse plus précise, des diagnostics plus rapides et des traitements plus personnalisés. Les technologies numériques ont également permis une réduction des radiations, une amélioration de la communication entre les professionnels de santé et une réduction de la durée du traitement. Avec les avancées continues de la technologie numérique, l’orthodontie est en train de devenir plus précise, plus rapide et plus efficace que jamais auparavant.
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]]>Lorsqu’on pense à l’orthodontie, on imagine souvent de magnifiques sourires parfaitement alignés. Pourtant, derrière ces résultats esthétiques se cachent bien souvent des défis plus profonds liés à la fonction respiratoire du patient. En effet, la ventilation est un aspect trop souvent négligé mais ô combien essentiel à prendre en compte pour assurer la réussite et la pérennité d’un traitement orthodontique. Cette dimension fonctionnelle représente un enjeu majeur que l’orthodontiste moderne se doit de maîtriser.
Le premier prérequis pour l’orthodontiste est d’être capable d’identifier les signaux d’alerte évocateurs d’un dysfonctionnement respiratoire. Une respiration buccale persistante, des ronflements nocturnes ou la présence d’épisodes d’apnée pendant le sommeil constituent autant de drapeaux rouges à ne pas ignorer. C’est lors de l’examen clinique approfondi, couplé si besoin aux examens complémentaires radiographiques, que le praticien pourra déceler les causes anatomiques sous-jacentes à ces troubles comme les anomalies dentaires, squelettiques ou encore les défauts de perméabilité des parties molles pharyngées.
Une fois le diagnostic posé, l’orthodontiste doit ensuite appréhender les différents mécanismes physiopathologiques en jeu influençant la qualité de la ventilation. L’occlusion dentaire, la position sagittale et transversale des mâchoires, les dimensions des voies aériennes supérieures, la compliance et le tonus des tissus mous pharyngés représentent autant de paramètres à prendre en compte. Seule une analyse minutieuse de ces différents facteurs permettra d’identifier précisément les causes des troubles respiratoires rencontrés et d’orienter de manière optimale la stratégie thérapeutique.
Disposant d’un large éventail de dispositifs orthodontiques et orthopédiques dento-faciaux, le praticien pourra alors sélectionner l’appareillage le plus adapté pour rétablir une ventilation physiologique chez son patient. Les disjoncteurs maxillaires, en élargissant la voûte palatine, augmentent ainsi les dimensions transversales des voies aériennes supérieures facilitant une respiration nasale libre. Les mentonières ou activateurs mandibulaires permettent quant à eux de repositionner la mandibule en avancée afin d’optimiser le calibre pharyngé. Les appareils de rétention orthodontique joueront enfin un rôle clé dans la stabilisation des bénéfices ventilatoires acquis à l’issue du traitement.
Cependant, face à la complexité des troubles respiratoires souvent multifactoriels, l’orthodontiste ne peut faire l’impasse sur une approche globale et pluridisciplinaire. Une collaboration étroite avec les autres spécialités médicales impliquées comme la pneumologie, la médecine du sommeil, l’ORL ou encore la chirurgie maxillo-faciale s’avère indispensable pour optimiser la prise en charge au long cours. Cet échange interprofessionnel permet d’affiner les décisions thérapeutiques, de coordonner les différentes modalités de traitement et d’assurer un suivi personnalisé et rigoureux du patient.
De nombreuses anomalies dento-maxillaires sévères comme les rétrognathies mandibulaires, les hypoplasies maxillaires ou encore les malocclusions de classe III graves s’accompagnent fréquemment d’une diminution critique de l’espace disponible pour la langue et les voies aériennes supérieures. Cette réduction de la perméabilité des voies respiratoires hautes représente un terreau propice au développement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil, pathologie lourde de conséquences avec un retentissement négatif majeur sur la qualité de vie (fatigue chronique, troubles cognitifs) mais également un risque accru de complications cardiovasculaires (HTA, pathologies coronariennes) et métaboliques (diabète, obésité).
Mais au-delà de ces pathologies respiratoires sévères, la simple présence d’habitudes ventilatoires inadaptées comme une respiration buccale chronique peut, à plus long terme, se révéler délétère pour la santé bucco-dentaire. La sécheresse buccale ainsi induite favorise la déminéralisation de l’émail et l’apparition de caries. Les infections des voies aériennes supérieures, telles que les rhinopharyngites ou sinusites récurrentes, deviennent également plus fréquentes. Des troubles phonatoires comme les sigmatismes peuvent également apparaître. Enfin, cette respiration buccale tend à perturber le développement harmonieux des bases crâniennes et de l’arcade maxillaire, compromettant ainsi l’équilibre dento-facial.
Fort heureusement, les traitements orthodontiques et orthopédiques dento-faciaux offrent l’opportunité d’influer positivement sur la fonction respiratoire du patient. En rétablissant une morphologie crânio-faciale équilibrée, des rapports intermaxillaires et occlusaux harmonieux, ces différentes thérapeutiques permettent effectivement de restaurer des dimensions aériennes supérieures optimales et de rétablir un mode ventilatoire nasal sain. Et par un effet de cercle vertueux, cette amélioration de la ventilation contribue à prévenir ou stabiliser les dysfonctionnements respiratoires préexistants.
C’est pourquoi, compte tenu de l’étroite imbrication existant entre ventilation et orthodontie, la formation des futurs praticiens compétents en orthodontie accorde une place de choix à cette thématique respiratoire. Il s’agit de leur apporter les connaissances et compétences nécessaires pour réaliser des prises en charge à la fois fonctionnelles et esthétiques.
Les enseignements débutent logiquement par l’acquisition des bases fondamentales en anatomie descriptive et fonctionnelle des voies aériennes supérieures et inférieures, ainsi qu’en physiologie de la ventilation. Une attention particulière est portée sur les interactions complexes entre la croissance cranio-faciale et le développement des voies respiratoires.
Les étudiants apprennent ensuite à évaluer précisément la fonction ventilatoire grâce aux différents tests disponibles : épreuves fonctionnelles respiratoires mesurant débits et volumes, analyse des mouvements thoraco-abdominaux, polygraphie ventilatoire, endoscopies pharyngées, etc. Le recours aux examens d’imagerie morphologique et fonctionnelle (radiographies, TDM, IRM…) fait également partie intégrante de ce cursus.
Un module conséquent est par ailleurs consacré à l’étude détaillée des principales pathologies respiratoires chroniques telles que le syndrome d’apnées obstructives du sommeil ou la respiration buccale. Au programme : physiopathologie, présentation clinique et paraclinique, comorbidités associées, différentes options thérapeutiques (orthèses d’avancement mandibulaire, PPC nasale, chirurgie, rééducation ventilatoire…).
Les étudiants étudient également de manière approfondie l’impact des diverses anomalies dento-maxillaires (Classes II et III squelettiques, déficits transversaux maxillaires, rétrusions, etc.) sur la perméabilité des voies aériennes supérieures. Ils se forment à l’utilisation des appareillages orthodontiques et orthopédiques dento-faciaux (disjoncteurs, mentonières, activateurs mandibulaires) dédiés à la restauration d’une ventilation nasale physiologique.
Enfin, l’importance capitale d’une approche pluridisciplinaire coordonnée avec les autres spécialités médicales impliquées (pneumologie, médecine du sommeil, ORL, chirurgie maxillo-faciale) est largement soulignée et enseignée. Les futurs praticiens sont sensibilisés aux multiples bénéfices d’une collaboration interprofessionnelle étroite, véritable gage de prise en charge personnalisée globale et de réussite thérapeutique pérenne.
En intégrant pleinement cette composante fonctionnelle respiratoire dans leurs schémas de pensée, les orthodontistes peuvent ainsi proposer une prise en charge sur mesure à leurs patients, optimisant leurs chances de succès. Un sourire harmonieux et une ventilation physiologique saine représentent les deux piliers essentiels d’une qualité de vie préservée à long terme.
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]]>L’orthodontie, une spécialité dentaire exigeante, nécessite non seulement une formation orthodontiste rigoureuse mais aussi un sens esthétique développé. Au-delà du réalignement dentaire, le traitement orthodontique, pratiqué par des professionnels ayant suivi une formation en orthodontie, vise à créer une harmonie faciale. En France, les parcours orthodontistes incluent la voie universitaire dont l’Internat ou un DU en orthodontie à Paris, des formations privées à l’orthodontie plus courtes ou l’ESO qui constitue une Ecole d’Orthodontie calquée sur les enseignements universitaires avec un versant clinique déterminant.
Au cœur de l’esthétique orthodontique, la photographie joue un rôle essentiel. Des clichés de haute qualité sont cruciaux pour établir un bilan orthodontique précis, suivre avec précision l’évolution du traitement et juger de ses résultats. Les images servent également de moyen de communication efficace avec les patients et les confrères, soulignant l’importance d’une formation clinique en orthodontie qui intègre les techniques photographiques avancées.
Cet article approfondi examine les divers types de clichés utilisés en orthodontie, les compétences techniques nécessaires obtenues grâce à une formation orthodontie de qualité, et les écueils courants auxquels les praticiens en formation initiale en orthodontie peuvent être confrontés.
On distingue trois grandes familles de clichés, chacune apportant un éclairage spécifique :
Ces vues d’ensemble permettent d’analyser la physionomie générale du visage. On réalise classiquement :
Ces photos sont cruciales pour analyser la forme du visage, l’équilibre des tissus mous et l’harmonie des traits, et elles sont intégrales à un bilan orthodontique complet, révélant des décalages potentiels entre les arcades maxillaires et mandibulaires.
Centrées sur la cavité buccale, ces vues rapprochées sont essentielles pour un bilan orthodontique détaillé, révélant les subtilités de la dentition. On distingue classiquement :
Dans le cadre d’un bilan orthodontique, ces photos sont également précieuses pour examiner l’état de santé des gencives et pour la détection précoce d’éventuelles caries.
Complément essentiel de l’examen photographique dans une formation clinique, les radiographies offrent une vision en profondeur des structures osseuses et contribuent à un diagnostic plus précis.
Ces examens radiologiques, essentiels dans la formation clinique, sont cruciaux pour localiser avec précision toutes les dents, y compris les germes des dents de sagesse. Ils fournissent également des informations détaillées sur la densité et la structure de l’os alvéolaire.
Selon la pathologie traitée, des photos ou radiographies supplémentaires, souvent abordées dans une formation de pointe, peuvent être requises pour une exploration approfondie de certains aspects, tels que la position de la langue ou l’état des tissus mous péri-oraux.
Pour garantir des photos de qualité, exploitables dans le cadre d’une formation clinique en orthodontie, l’orthodontiste doit maîtriser un ensemble de compétences techniques et pratiques.
L’utilisation d’un boîtier reflex avec des objectifs de qualité est vivement conseillée pour les professionnels en formation orthodontiste. La maîtrise parfaite des réglages, telle que l’ouverture, la vitesse, la sensibilité ISO, et la balance des blancs, est indispensable pour contrôler avec précision la luminosité, le contraste et la netteté des images cliniques.
La quantité et la qualité de la lumière sont déterminantes pour le rendu final des images, un sujet souvent abordé dans les formations en orthodontie. Il est essentiel de savoir exploiter la lumière naturelle ou artificielle pour obtenir un éclairage homogène et sans ombre parasite, compétence clé dans une formation dentaire paris.
Le positionnement de la tête, des lèvres et de la langue peut altérer l’apparence des dents et la physionomie du visage, une considération importante dans la formation orthodontiste. Il est crucial d’adopter une posture naturelle et détendue qui soit reproductible pour la cohérence des examens cliniques.
Varier les angles de vue est une technique enseignée dans les formations de pointe en orthodontie pour mettre en évidence certains défauts ou asymétries, comme une vue légèrement de haut, de bas ou de côté. Cependant, il est important d’éviter les perspectives trop forcées qui peuvent induire des distorsions.
Une formation en orthodontie soignée est cruciale pour éliminer les imperfections, accentuer les contrastes et la netteté des images. Il est également essentiel, pour une formation clinique de pointe, de nommer et classer vos photos de manière logique afin de faciliter le suivi longitudinal.
En appliquant les principes acquis lors d’une formation orthodontiste, et avec une pratique rigoureuse, vous verrez vos compétences en photographie orthodontique s’améliorer rapidement. N’hésitez pas à enrichir votre formation dentaire à Paris en demandant conseil à des confrères chevronnés.
Les jeunes orthodontistes commettent souvent quelques impairs classiques :
Les erreurs courantes comme des photos trop sombres, éblouies ou floues peuvent être corrigées grâce à une formation en orthodontie qui enseigne la maîtrise des réglages. Une formation de pointe vous aidera à éviter ces écueils.
Un cadrage imprécis entraînant l’amputation d’une partie du visage ou de la dentition peut être grandement amélioré par une formation orthodontiste. Ces compétences sont essentielles pour une formation clinique réussie.
Ces erreurs sont pourtant facilement évitables moyennant quelques précautions :
En adoptant une approche structurée, renforcée par une formation orthodontiste, vous progresserez rapidement dans l’art de la photo orthodontique. Cette discipline, qui nécessite des bases techniques solides acquises lors d’une formation en orthodontie, vous permettra également d’explorer votre créativité et de prendre plaisir à capturer les sourires que vous avez contribué à parfaire.
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]]>The post Protocoles contre recettes appeared first on ESO.
]]>En fait, un protocole de diagnostic, de bilan ou de traitement est une forme de matrice. Elle est composée de cases à cocher ou des phrases ouvertes.
Elle est donc un SYSTÈME qui permet de visualiser de manière structurelle toutes les imperfections dentaires ou de malocclusion sans rien oublier tout en offrant toute la liberté au praticien de formuler un plan de traitement.
Par opposition une recette de traitement c’est la répétition d’un acte qui est ancré dans UNE SEULE typologie de traitement avec UN SEUL type d’appareil orthodontique dépendant souvent d’UN industriel spécifique.
Non seulement elle contraint et limite le praticien mais elle est réductive et donne une fausse sensation de savoir.
En réduisant le praticien de penseur à technicien, la « recette » ne vide-t-elle pas l’enseignement de l’orthodontie de sa substance ?
Et le praticien de son autonomie et de sa confiance en lui ?
Nous avons développé à l’ESO l’approche des protocoles non pas comme une limite mais comme une source de confiance pour le praticien.
la répétitivité du diagnostic et le cadre que produit le protocole permet de développer de manière extraordinaire une véritable acuité de la part de l’étudiant qui va se prouver déterminante dans sa confiance et son sentiment de légitimité dans sa carrière et dans sa pratique de l’ODF sans jamais réduire son champ d’action.
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]]>The post L’ESO en chiffres appeared first on ESO.
]]>L’ESO est la première formation privée complète à l’Orthodontie à avoir reçu la certification Qualiopi.
Cette certification récompense l’ESO et reconnaît la qualité de sa formation professionnelle qui a été revue et auditée par l’État suivant 7 critères et 32 indicateurs différents. Cette reconnaissance étatique formalise l’institutionnalisation de l’École et son engagement continu pour l’excellence.
Il s’agit du nombre de certifications professionnelles supplémentaires sur des techniques de traitement spécifiques, proposées à l’ESO.
Elles offrent, en plus de la légitimité, les compétences techniques et la philosophie spécifique associée à ces différentes techniques et font de l’étudiant un praticien plus complet, plus libre et plus compétent.
Le nombre d’enseignants issus du monde universitaire ou conférenciers, auteurs, innovateurs et praticiens chevronnés qui ont participé aux cycles d’enseignemente 2018/2021.
Il fait de l’ESO une formation incomparable en termes de nombre et de qualité d’intervenants pour donner à ses étudiants l’approche la plus libre et la plus étendue sur l’orthodontie, et leur permettre de réaliser leur propre expérience, devenir des praticiens compétents et légitimes à leurs yeux et à ceux de leurs patients.
C’est notre taux de succès. Il s’agit du pourcentage d’étudiants de la promotion 2021 qui exercent l’orthodontie de manière exclusive ou quasi-exclusive. Ils sont 93,5% parmi les 94,6% identifiés à pratiquer l’orthodontie depuis la création de l’École.
Ce chiffre constitue le point le plus éloquent prouvant la qualité de la formation. Il offre à l’étudiant l’assurance de pouvoir pratiquer l’orthodontie en entrant à l’ESO et en réalisant le travail personnel nécessaire à l’assimilation des compétences et connaissances.
Il s’agit du nombre de cas de séminaires cliniques vus par nos étudiants au cours de leurs trois années d’expériences à l’ESO. Ces études de cas leur permettent de visualiser l’ensemble des malformations ou malocclusions, et de parfaire leur aptitude au diagnostic et au traitement. Elles font partie d’une méthodologie unique, fondée sur l’apprentissage de protocoles éprouvés, qui offrent aux étudiants une grille d’analyse claire.
Le nombre de mètres carrés soit la surface de notre école au cœur de Paris pour vous permettre d’apprendre l’orthodontie dans le plus grand confort matériel et dans une atmosphère stimulante et positive.
Conçu exclusivement pour l’enseignement de l’orthodontie, les locaux de l’École jouent un rôle important dans la facilité de l’assimilation des connaissances et dans le succès des séances de TPs et TDs.
Le montant en Euros de la mensualité de remboursement du prêt sur 6 ans finançant la formation de l’ESO.Nous avons mis en place trois options de financement de la formation au taux le plus bas du marché pour vous permettre de suivre la formation en toute sérénité, en choisissant l’option qui vous convient le mieux.
C’est le nombre d’heures d’enseignement in situ hors formation clinique. Ce qui fait du cursus de l’ESO le cursus le plus complet, comparé aux autres formations privées en Orthodontie et DU.
Toutes les techniques y sont enseignées (dont aligneurs transparents, appareil en technique linguale, éducateurs fonctionnels, multi attaches, DAC, orthodontie « rapide », mini-vis, …)
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]]>The post Le choix de la complexité appeared first on ESO.
]]>Pour un étudiant en orthodontie ou une personne intéressée par l’ODF, cette spécialité peut apparaître comme un champ unifié de connaissance.
Pour chaque cas, une méthodologie consensuelle est scientifiquement optimale.
En réalité, l’orthodontie est autant une science qu’un art.
Une grande partie de l’orthodontie s’est construite par strates, par écoles de pensée utilisant des stratégies de traitement différentes et des appareils de traitement distincts.
C’est à la fois la complexité et l’intérêt de cette discipline.
Une première approche est que l’enseignant choisisse pour le praticien. |
La deuxième approche est d’embrasser cette difficulté |
J’ai inventé une technique de traitement qui est à la fois élégante et très efficace. C’est la méthode DAC ou « Distal Active Concept ».
Elle est enseignée à l’Université. Son principe repose sur le calcul du périmètre de l’arcade dentaire disponible, et son extrapolation après la croissance, pour minimiser les indications d’extractions dentaires. Grâce à cette méthode, j’ai permis en tant que praticien et enseignant de produire des sourires plus larges, plus esthétiques et plus fonctionnels, et d’éviter des milliers d’extractions de dents saines.
Cette technique est enseignée à l’ESO, ainsi que beaucoup d’autres, car il est nécessaire que vous puissiez choisir entre toutes les possibilités thérapeutiques en vous faisant votre propre avis, en constituant votre propre expertise. C’est cela que je conseillais en tant que Chef de Département de la Faculté Lyon I. C’est encore cela que je fais à l’ESO.
La base de l’orthodontie c’est la liberté. La liberté de pouvoir réfléchir. de pouvoir essayer, expérimenter, tenter. La capacité à créer son expérience, son expertise. La capacité à exercer son autonomie de jugement et à être LIBRE. |
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]]>The post Les 4 innovations de l’ESO cette année appeared first on ESO.
]]>Les fantômes sont des mannequins reproduisant la tête d’un patient des typodonts.
En complément des TP et TD, la salle fantôme vous permet d’apprendre et de répéter les gestes cliniques au plus proche de la réalité d’une pratique en orthodontie, sous les directives et l’écoute attentive de nos enseignants, par petits groupes et en binômes.
Vous pourrez ainsi développer votre dextérité, la précision et la rapidité de vos gestes.
Cet exercice supplémentaire organisé cette année vient en préparation de la formation clinique, afin de pouvoir tout de suite être opérationnel en face du client. Il fonctionne comme un formidable accélérateur de confiance et de légitimité dans votre gestuelle clinique, ce qui est un élément critique de votre apprentissage de l’orthodontie.
Grâce à un accord avec des solutions de logiciel orthodontique, dès les premiers jours de votre formation, une licence de démonstration vous sera accordée afin d’apprendre à la fois la partie concrète du métier mais également pour tirer parti des innovations du numérique avec notamment l’analyse céphalométrique, etc…
Mieux encore, nous utilisons ces logiciels comme de véritables simulateurs de traitement dans le cadre de nos séminaires cliniques inversés. |
Nous vous adressons en amont des cas de traitement sur la licence démo afin de vous aider à parfaire vos capacités de diagnostic et de traitement en suivant des protocoles complets et simples.
À la manière d’un simulateur de vol, cette nouveauté permet de simuler des cas cliniques.
Tous les étudiants consultent le même cas, appliquent un protocole et vérifient la fiabilité, la cohérence et la justesse de leur diagnostic.
Discuter d’un cas concret sur ces logiciels vous apporte une valeur ajoutée très forte dans votre assimilation des protocoles de diagnostic et de traitement.
Vous allez vérifier et noter progressivement vos compétences acquises pendant les six premiers mois de cours. Ce tableau rempli vous donnera une grande valeur ajoutée dans le cadre de la formation clinique et développera chez vous confiance et sentiment de légitimité.
Vous pourrez ainsi suivre clairement et de manière objective l’acquisition de vos compétences pendant ces 3 années de formation en alternance.
Il s’agit d’ajouter aux connaissances fondamentales des compétences concrètes, dont la photographie, l’aptitude au diagnostic, le bon usage de tous les instruments, des logiciels, ou encore la gestuelle clinique essentielle.
En validant chacune de ces catégories de connaissance, vous serez très vite complétement opérationnel.
Discuter d’un cas concret sur ces logiciels apporte une valeur ajoutée très forte à nos étudiants dans leur assimilation des protocoles de diagnostic et de traitement.
Toutes ces innovations et bien d’autres à venir constituent notre philosophie de l’excellence en orthodontie, et notre engagement à vous offrir la formation à la fois exceptionnellement complète et pratique qui vous permettra de vous épanouir en ODF.
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]]>The post Un prêt pour réussir appeared first on ESO.
]]>Pour les étudiants français ou résidents français, le financement de la scolarité est totalement pris en charge par notre prêt étudiant.
Le montant du prêt est de 36 000 €. Il inclut les 38 000 € déduction faite des 2 000 € d’acompte de formation payable à l’inscription (soit 36 000 €).
Il peut être personnalisable et intégrer également le paiement du matériel.
Le prix de la formation de l’ESO est de 38 000 €. Le prix du matériel orthodontiste de départ ou startbox est de 4 500 €.
Le contenu du programme inclut plus de 656 heures de formation théorique et clinique sur trois années scolaires.
Le prêt est réalisé sur une période de 3 à 6 ans *.
L’étudiant bénéfice d’une souplesse pour rembourser son prêt selon sa situation et ses possiblités (voir schéma).
* Sous réserve d’étude et d’acceptation de votre dossier par LCL. Vous disposez d’un délai légal de rétractation de 14 jours calendaires révolus à compter de votre acceptation de l’offre pour revenir sur votre engagement.
Crédit Lyonnais S.A. au capital de 2 037 713 591 € – N° ORIAS : 07 001878 – N° SIREN : 954 509 741 RCS LYON – 18 rue de la République 69002 LYON
REMBOURSEMENT IN FINE
L’étudiant bénéficie d’une franchise totale de paiement lors de sa formation et ne commence son remboursement qu’après la fin de sa scolarité.
REMBOURSEMENT ZEN
Lissez vos remboursements mensuels sur 6 ans.
(Prêt de 36 000 € à 0,6 % sans franchise soit 536 € par mois hors assurance).
REMBOURSEMENT SPRINT
Pour les étudiants pressés, vous pouvez opter pour le remboursement le plus court par mensualités sur 3 ans.
(Prêt de 36 000 € à 0,6 % – 1010 € par mois (hors assurance) soit 334 € d’intérêts pour le coût total du prêt).
Exemple : pour un prêt personnel études amortissable de 10 000 € d’une durée de 72 mois au taux annuel débiteur fixe de 0,6 %, 72 mensualités de 141,44 €. Taux Annuel Effectif Global (TAEG) fixe de 0,6 %, soit un montant total dû de 10 183,68 euros dont intérêts de 183,68 euros, hors assurance facultative, pas de frais de dossier. Le coût standard de l’assurance « décès et perte totale et irréversible d’autonomie », facultative/obligatoire est de 3,80 euros par mois pour un assuré de moins de 60 ans, couvert à 100 % et est inclus à l’échéance de remboursement du crédit (si vous l’avez souscrite). Le montant total dû par l’emprunteur au titre de l’assurance sur la durée totale du prêt sera de : 273,60 euros pour un Taux Annuel Effectif de l’Assurance (TAEA) de 0,89 %. Le coût de l’assurance peut varier en fonction de votre situation personnelle. Les conditions et évènements garantis sont indiqués au contrat. Conditions en vigueur au 1er juin 2021.
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]]>The post La certification Qualiopi appeared first on ESO.
]]>L’ESO est la première formation privée à l’Orthodontie à être certifiée Qualiopi dans la catégorie « Actions de Formation » par le Cofrac (Comité français d’accréditation), instance unique d’accréditation désigné par l’État en France.
Au-delà d’attester de la démarche d’amélioration continue et de la qualité du processus de la prestation de formation de l’ESO, la certification Qualiopi sanctionne et confirme le haut niveau d’expertise de toutes ses équipes.
Qualiopi est un processus qualité de l’État validé par un audit et valable 3 ans. L’exigence de la Certification Qualiopi est très élevée puisqu’elle est basée sur des critères permettant d’attester des qualités d’un organisme de formation au sein d’un Référentiel National Qualité – RNQ composé de 7 critères (et 32 indicateurs).
Les organismes sont évalués sur les critères suivants :
L’ESO est certifiée, cela signifie qu’elle répond aux exigences de ce référentiel et qu’elle est engagée dans une démarche qualité pour la construction du parcours formation qu’elle propose.
L’ESO franchit ici une nouvelle étape dans son institutionnalisation et dans la reconnaissance de son excellence et de ses valeurs par l’état.
Après avoir été référencée auprès de Datadock en avril 2018, l’ESO obtient avec Qualiopi une certification délivrée par des organismes certificateurs, non plus uniquement financeurs. la différence est en effet fondamentale car avec Qualiopi, il est demandé de prouver la qualité des procédures mises en place dans l’action de formation proposée pour pouvoir prétendre à un financement.
La certification Qualiopi prouve les valeurs prônées par l’ESO depuis sa création et met en valeur ses points forts :
L’objectif est double : assurer une formation d’excellence (et être reconnue comme telle), et faciliter le financement public des actions de formation.
La Certification Qualiopi pour l’ESO :
Grâce à cette reconnaissance et à cette certification des processus d’acquisition et de développement des compétences qu’elle a mises en place, suivre une formation de spécialisation en Orthodontie à l’ESO (vous) permet de préparer et d’obtenir un « Diplôme de compétences professionnelles en Orthodontie ».
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]]>The post Interview du Dr Marie-Josèphe Deshayes appeared first on ESO.
]]>Docteur en médecine, certifiée en Stomatologie (1979), j’ai travaillé dans le service du Pr Delaire pendant trois années et profité de son enseignement en Orthopédie maxillo-faciale et chirurgicale. Après ma compétence nationale en Orthopédie Dento-Maxillo-Faciale (1988) et ma titularisation auprès de la Société Française d’Orthopédie Dento-Faciale (1997), j’ai souhaité devenir membre de la Société d’Anthropologie de Paris, car il m’a semblé important de comprendre la croissance faciale ontogénique en la replaçant dans un cadre évolutif (Phylogenèse). Il semble indispensable de discuter de la multiplication des malocclusions dentaires au sein de courants dysfonctionnels et environnementaux ; le mode alimentaire est à prendre en compte autant que les processus évolutifs internes actuels du développement de l’enfant. J’ai publié mon premier livre chez Masson en 1986 et obtenu en 2009 le « Best Multimedia and Audiovisual Presentation Award » de la SIDO (Societa Italiana di Ortodonzia) pour un Cédérom intitulé : Cranio-Facial Morphogenesis. A CD to learn the driving force behind growth. A côté de publications faites dans les revues spécialisées comme l’Orthodontie Française et la revue d’ODF, j’ai écrit le livre L’Art de Traiter avant 6 ans (Ed Cranexplo) en 2006 dont une version espagnole et italienne viennent d’être imprimées. Responsable d’enseignement au sein d’Ateliers de Formation aux Traitements Précoces (Paris) depuis plus de 12 ans, j’ai établi un programme théorique et pratique d’intervention orthopédique fonctionnelle avant 6 ans. Cet enseignement est réalisé depuis 4 ans au Japon au sein de l’Association JACG (Japanese Association of Craniofacial Growth Guidance). Une nouvelle série d’Ateliers de Formation a débuté cette année en Italie. J’ai été intégrée en 2009 dans une équipe du CNRS (chercheurs en anthropologie, anatomie humaine et comparée et en production du langage) pour participer au «SkullSpeech Project » avec financement de l’Agence Nationale pour la Recherche sur 4 années. L’objectif a été de modéliser la croissance cranio-faciale et la production de la parole.
Nous sommes confrontés à une augmentation des asymétries crâniennes et faciales. Elles sont présentes avant même la mise en place des dents temporaires et les dysfonctions linguales les renforcent. Il est donc essentiel de bien différencier les petites anomalies dysfonctionnelles spontanément réductibles, des asymétries qui vont déstabiliser la position des futures premières molaires permanentes. Notre expérience chez le jeune enfant montre que la correction orthopédique d’une déviation mandibulaire nécessite bien souvent la correction d’une asymétrie intra-arcade maxillaire, d’une asymétrie axiale inter-temporale afin de préserver les ATM de tout dysfonctionnement ultérieur. Pourquoi intervenir très précocement ? Nous savons que la base crânienne a des corrélations avec l’occlusion, visibles en denture temporaire (nos dernières statistiques parues en 2012 dans la revue de l’Orthodontie Française). Si nous avons pour objectif de modifier cette base et faire de l’Orthopédie crânienne, on a une fenêtre thérapeutique de courte durée car les processus de remodelage de la base s’arrêtent avec l’éruption de la première molaire permanente. Plus tard, les traitements orthodontiques conventionnels auront d’avantage une action dento-alvéolaire.
On s’aperçoit que le dépistage fait appel à la reconnaissance de signes d’asymétrie bien singuliers qui passent malheureusement trop souvent inaperçus; c’est lors de la mise en place des incisives permanentes que la malocclusion devient évidente. Au Japon la littérature montre que les asymétries créent d’avantage de perturbations dans les Classes III ou Classes I, et qu’en Classe II elles sont moins « expressives ».
Au Japon les malocclusions sont très fréquentes, associées bien souvent à des dysharmonies faciales péjoratives (avec nécessité de chirurgie). Elles font l’objet d’une quête de techniques multiples. Les orthodontistes en lien avec les pédiatres et pédodontistes constatent une évolution récente et rapide de ces anomalies ; ils ont l’habitude d’examiner les très jeunes enfants dès la naissance et cherchent à comprendre et traiter préventivement ces dysharmonies squelettiques. Nos conférences faites en Europe ou en Amérique Latine montrent bien que là où les orthodontistes côtoient les praticiens médecins ou dentistes qui s’occupent des jeunes enfants, les traitements précoces sont bien perçus et recherchés.
Il est certain que ces traitements demandent une formation bien spécifique tant dans les matières fondamentales (anatomie du crâne et sa croissance, biomécanique des sutures crâniennes), l’approche cognitive de l’enfant entre 3 et 6 ans, la technique d’ancrage des appareils amovibles, la spécialisation des microvérins etc… Ces appareils réclament une fabrication très minutieuse et c’est peut-être là le point faible en France, nous manquons de prothésistes spécialisés dans ce travail.
Enfin ces traitements se heurtent aux idées traditionnellement reçues qu’il n’est pas concevable de modifier le potentiel de croissance ; or nous sommes dans un registre différent. Notre objectif est de pouvoir modifier la « trajectoire » de croissance, préparer le positionnement des premières molaires permanentes, améliorer la fonction masticatoire en donnant à l’enfant des appuis mastiquants équilibrés. En matière d’asymétrie, les corrections faciales et crâniennes sont accessibles si on intervient en denture temporaire mais plus tard, on ne réalise que des accommodations et compensations.
C’est sans aucun doute la meilleure façon de bien exercer l’orthodontie conventionnelle plus tardive ! Il me semble important d’appréhender une vision large de l’histoire du développement d’un enfant depuis sa denture temporaire jusqu’à la définitive. Cette expérience permet d’être mieux préparé à faire un traitement tardif car on est capable d’élaborer une rétrospective de l’adolescent ou de l’adulte quand il était enfant… C’est très instructif de savoir regarder l’enfant de 3 ans, d’analyser si ses arcades s’agrandissent naturellement bien ou si elles se déforment, de rechercher systématiquement une petite asymétrie.
Enfin, il me paraît indispensable qu’un traitement commencé et terminé en denture temporaire fasse l’objet d’un suivi par le même praticien. Suivre l’évolution en denture mixte précoce puis tardive permet d’apprécier si le premier traitement a été un vrai succès (et dans ce cas la finition orthodontique n’en sera que plus facile). La sagesse et le savoir-faire sont importants pour limiter le temps du premier traitement à 6 ou 8 mois.
Intégrer des petits enfants dans sa patientèle demande uniquement une bonne gestion du secrétariat : les petits viennent le matin en consultation car ils peuvent manquer la classe et sont en pleine forme !
Comme j’ai pu le laisser entendre précédemment, après un premier traitement très précoce l’occlusion ne va pas toujours évoluer vers une denture permanente parfaite sans aucune autre intervention. Bien des facteurs dentaires, fonctionnels, génétiques et autres peuvent encore perturber la trajectoire de croissance. Néanmoins notre expérience nous conforte dans l’idée que les 1ers traitements bien achevés (avec des critères de finition stricte) minimisent les risques d’apparition de malocclusions sévères, de dysfonctionnement temporo-mandibulaires, ou le recours à des actes chirurgicaux. De nombreux exemples d’asymétries corrigées avant 6 ans font preuve dans les années suivantes d’une réharmonisation faciale spectaculaire.
En premier lieu, mon travail est tres compatible avec les travaux de recherche du Dr Aknin sur la croissance cranio-faciale et sur
De plus, mes années récentes d’enseignement, me montrent que l’Orthopédie Cranio-Faciale très spécialisée en denture temporaire doit être enseignée dès les premières annees d’études d’orthodontiste de l’étudiant. Elle lui permet d’élargir sa vision de l’occlusion, d’acquérir une véritable dimension médicale à son activité, de pénétrer des registres pédiatriques indispensables pour son activité future.
Cette formation est ambitieuse et s’intégre dans un enseignement général de haut niveau. L’Ecole Supérieure d’Orthodontie de Paris garantit cette exigence à ceux qui souhaitent devenir orthodontiste : Elle a cette volonté d’établir un programme académique d’excellence qui non seulement reprend toute la connaissance fondamentale nécessaire à l’exercice de l’ODF mais pousse vers la pratique d’une Orthodontie de Demain. La mise en place de ce type d’enseignement est une des illustrations d’une formation qui modernise en permanence le savoir transmis aux etudiants pour leur donner les connaissances les plus actuelles.
Je remercie vivement le Pr Aknin de m’avoir proposé d’intégrer son école.
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